
Lovendegem,1803
4/11/1803-4/11/2020 la Congrégation des sœurs de la Charité totalise 217 ans depuis sa fondation.
Bonne fête à toutes les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie !
Sr Joséphine Sieta
4/11/1803-4/11/2020 la Congrégation des sœurs de la Charité totalise 217 ans depuis sa fondation.
Bonne fête à toutes les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie !
Sr Joséphine Sieta
Depuis sa fondation le 04/11/1803, par le Serviteur de Dieu Pierre Joseph Triest, jour pour jour, la congrégation des Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie fête aujourd’hui ses 217 ans d’existence .
Nous rendons grâce à Dieu pour son œuvre qui subsiste toujours; merci au Serviteur de Dieu, notre cher fondateur, père Pierre Joseph Triest; merci à nos sœurs pionnières qui nous ont emmené la Congrégation en Afrique et particulièrement à celles qui nous l’ont implantée au Rwanda.
Puisse Dieu continuer à nous faire croître en nombre et en vertus !
Joyeux anniversaire à la Congrégation, à toutes le Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie! Demeurons unies dans le Cor Unum Anima Una !
vive la Congrégation des Soeurs de la Charité de Jésus et de Marie,
vive la Vice-Province Notre -Dame de Kibeho !
Soeur Joséphine Sieta
Rwanda : Mgr Antoine Kambanda, premier cardinal de l’histoire du pays «L’opportunité de travailler beaucoup plus pour le Seigneur»
« Être cardinal me donne l’opportunité de travailler beaucoup plus pour le Seigneur », affirme l’archevêque de Kigali, Mgr Antoine Kambanda qui fait partie des 13 nouveaux cardinaux que le pape François va créer lors du consistoire ordinaire prévu le 28 novembre prochain. « Si le pape m’a nommé cardinal, c’est aussi grâce à la foi, au travail et à la pastorale de toute la communauté », note l’archevêque.
Mgr Kambanda sera le premier cardinal de l’histoire du Rwanda, c’est ce qu’il a confirmé dans l’interview accordée à Vatican News le 25 octobre 2020.
« Je remercie le Seigneur, car il est l’auteur de l’histoire, l’histoire en général ou l’histoire personnelle », a déclaré Mgr Kambanda. Il a dit que c’était « une grande surprise » pour lui : « Je n’avais jamais rêvé d’être cardinal. C’est le Seigneur qui l’a voulu. » « J’aime l’Église, j’aime travailler pour l’Église et cela me donnera l’occasion de travailler beaucoup plus pour elle », a ajouté le futur cardinal.
En évoquant la situation dans son pays, Mgr Kambanda a dit que Rwanda avait effectué « un cheminement de 26 ans après le génocide ». « Et nous avons beaucoup travaillé pour la réconciliation », a-t-il affirmé. « Actuellement, nous avons quand même atteint un niveau de réconciliation et d’unité. »
Le futur cardinal a aussi évoqué l’encyclique du pape François Fratelli tutti, précisant qu’elle « a été bien accueillie au Rwanda ». « Nous la méditions et l’approfondissons. L’encyclique va renforcer et faciliter notre travail pastoral dans la réconciliation », a-t-il expliqué.
« Comme pasteurs, a poursuivi l’archevêque, nous avons besoin de guider les gens dans la paix et la fraternité. Dans ce cadre, l’encyclique Fratelli tutti va nous éclairer et beaucoup nous aider dans notre pastorale de réconciliation et de fraternité dans la région. »
Dans son entretien, Mgr Kambanda a voulu remercier « le Seigneur pour cette grâce qui fonctionne dans son Église, confrontée actuellement à plusieurs défis ». « Nous devons donc beaucoup travailler pour transmettre et faire comprendre le message du salut, a-t-il dit. C’est à la fois une joie, une grande charge et un défi. »
Zénit
sœur Joséphine Sieta
« Le commandement de l’amour est nouveau parce qu’il est un don et non pas une loi », explique Mgr Francesco Follo dans son commentaire des lectures de la messe de ce dimanche prochain, 25 octobre 2020 (XXXe dimanche du Temps Ordinaire – Année A).
L’observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, à Paris, invite à « comprendre que le « devoir » d’aimer Dieu et le prochain éloigne l’amour de la volubilité et le fixe dans l’éternité ».
Comme lecture patristique, Mgr Follo propose une homélie de saint Augustin sur « le plus grand commandement ».
AB
Le commandement de l’amour est nouveau
parce qu’il est un don et non pas une loi
Prémisse
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous sommes placés devant le Christ qui nous commande d’aimer Dieu et le prochain. Cela soulève deux questions spontanées : « Pourquoi nous commande-t-il d’aimer ? Que signifie aimer ? ».
La première question pourrait trouver une réponse succincte comme suit: « Commandement » vient du latin « cum » = avec et « mandamentum » = envoi. Par conséquent, commander signifie envoyer ensemble et Dieu nous envoie tous ensemble vers l’Amour qui est Lui, donc Il nous commande. Autrement dit, chacun de nous est constitué par cette commande. Nous sommes des « envoyés mandats » qui vont à Dieu et au prochain en communion. En plus, je crois que le commandement du Messie est plus qu’un ordre, c’est une sorte de supplication par laquelle c’est Dieu qui nous prie. Peut-être que c’est Lui qui nous prie plus que nous ne le prions.
D’une personne pieuse, on dit qu’elle prie Dieu. Je crois que Dieu prie à la place chaque personne, supplie chacun de nous : « S’il vous plaît, aimez-moi ! Il est presque un mendiant.
Dans le récit de l’Évangile que nous offre la liturgie en ce dimanche, le Christ nous enseigne que toute la loi divine se résume dans l’amour. Le commandement de l’amour de Dieu avec celui de l’amour du prochain contient les deux aspects d’un même dynamisme du cœur et de la vie. Jésus accomplit ainsi l’ancienne Révélation, n’ajoutant pas un commandement inédit, mais réalisant en lui-même et dans sa propre action salvifique la synthèse vivante des deux grandes paroles de l’ancienne Alliance : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur … » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (cf. Dt 6,5; Lv 19,18).
Dans l’Eucharistie, nous contemplons le sacrement de cette synthèse vivante de la Loi : le Christ nous donne en lui-même la pleine réalisation de l’amour pour Dieu et de l’amour pour les frères. Et il nous communique cet amour qui est le sien, lorsque nous nous nourrissons de son corps et de son sang. Alors ce que saint Paul écrit aux Thessaloniciens dans la seconde lecture d’aujourd’hui, peut se produire en nous : « Vous vous êtes convertis, vous vous détournez des idoles, pour servir le Dieu vivant et vrai » (1 Th 1, 9). Cette conversion est le principe du chemin de sainteté que le chrétien est appelé à suivre dans sa propre existence.
Le saint est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et sa parfaite vérité qu’il en est progressivement transformé. Pour cette beauté et cette vérité, il est prêt à tout abandonner, même à lui-même. Il lui suffit l’amour de Dieu qu’il expérimente éprouve dans le service humble et désintéressé de son prochain, en particulier de ceux qui sont incapables de rendre la pareille.
1) L’Amour total.
Jésus a été parmi les hommes et Lui, l’Emmanuel, Il y est resté parce qu’il nous aime. Pour se rendre compte de cet amour et en vivre nous devons avant tout être des hommes simples. Les simples, comme les enfants, sentent « d’instinct » qui les aime, ils croient en lui, et sont heureux quand il arrive – leur visage aussi se met à briller – et il devient triste quand il repart. Ces gens simples, ces pauvres, écoutent le Christ parce qu’ils comprennent qu’il est venu spécialement pour eux, pour leur annoncer la bonne et heureuse nouvelle de l’Amour de Dieu. Personne n’avait parlé d’eux comme Lui. Personne ne leur avait montré autant d’amour.
Quand Jésus avait fini de parler ils remarquaient que les anciens, les pharisiens, les hommes qui savaient lire et gagner, secouaient la tête dans un geste de mauvais augure, et se levaient en faisant la moue, se jetant entre eux des regards entendus – moqueurs ou scandalisés -, bredouillant une prudente désapprobation.
Mais personne ne riait, par peur des petits: les pauvres, les bergers, les paysans, les jardiniers, les menuisiers, les pêcheurs, les lépreux, en somme les laissés-pour-compte. Ceux-ci ne pouvaient détacher leurs yeux de Jésus. Ils auraient voulu qu’il continue à parler. Car un soulagement de lumière venait (et vient) de ses paroles sages et aimantes.
Ces paroles d’amour Jésus les dit aussi pour ceux qui le questionnent, même si ces derniers le font pour le mettre à l’épreuve. Au docteur de la Loi qui Lui demande : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement[1]? » Jésus donne une réponse simple et efficace, il cite deux versets de la Torah qui renferment l’expérience d’Israël, nous rappelant que ce n’est qu’en aimant Dieu de toutes nos forces que nous serons capables d’aimer vraiment notre prochain, car nous l’aimerons comme Dieu nous aime. Le Christ réaffirme que tout le cœur, toute l’âme, tout l’esprit, sont attirés par l’amour éternel de Dieu, et Il nous dit aussi que des deux commandements, anciens et bien connus, le second est semblable au premier. Le prochain devient alors semblable à Dieu, sa voix et son cœur sont « semblables » à Dieu. Dieu ne réserve pas l’espace de notre cœur uniquement pour Lui-même. il l’amplifie et nous rend capables d’aimer notre prochain d’un amour plein: l’épouse, l’époux, les enfants, les amis, les frères et sœurs de la communauté.
Au docteur de la Loi Jésus répond en Docteur du cœur. Il sait que la créature a besoin de beaucoup d’amour pour bien vivre. Et Il offre son Evangile comme chemin à suivre pour avoir une vie pleine et heureuse. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. » (Mt 22, 37). A trois reprises dans l’évangile de Matthieu, quatre dans celui de Marc qui ajoute « de toute ta force » (Mc 12, 30), Jésus répète que l’unique mesure de l’amour est aimer sans mesure… Si nous aimons Dieu sans demies mesures, notre cœur est capable d’aimer nos proches, nos amis, nous-mêmes. Dieu n’est pas jaloux, il ne vole pas les cœurs : il les multiplie : « Totalité » ne veut pas dire « exclusivité », donc:
Aimer Dieu
– de tout son cœur : Jésus ne parle pas du « cœur » dans le sens que nous donnerions aujourd’hui à ce mot. Il l’utilise dans un sens biblique, pour exprimer la profondeur de l’homme. « Aimer Dieu de tout son cœur » veut alors dire tourner tout son être et toutes ses actions vers Dieu, dans un élan d’amour.
– « De toute son âme[2] », qui veut dire la vie, notre « espace intime » habité par Dieu. « L’amour c’est l’aile que Dieu a donné à l’âme pour monter jusqu’à Lui » (Michel-Ange Buonarroti). Ceux qui aiment avec l’âme voient mieux qu’avec les yeux et leur amour est pur.
– De tout son esprit, qui renferme la pensée et l’intelligence. L’amour rend intelligents, fait comprendre avant, fait aller plus en profondeur et plus loin.
– De toutes ses forces, qui veut dire l’ensemble de toutes les énergies. L’amour rend forts, capables d’affronter n’importe quel obstacle et n’importe quelle peine.
2) Deux caractéristiques du vrai amour: la reconnaissance et la gratuité.
Dans l’évangile de Mathieu, que la liturgie nous propose aujourd’hui, on retrouve Jésus aux prises avec les Pharisiens, qui vivaient dans la tentation de réduire la morale à une série de normes extérieures, ne se préoccupant que de l’apparence. La réponse du Messie est simple et efficace, il cite deux versets de la Loi de l’Ancien Testament, la Torah, qui renferment l’expérience d’Israël, nous rappelant que ce n’est qu’en aimant Dieu de toutes nos forces que nous serons capables d’aimer vraiment notre prochain, car nous l’aimerons comme Dieu nous aime.
Par où commencer pour aimer ? En nous laissant aimer par Lui, le Christ, qui entre, dilate, élargit les parois de ce petit vase qui est chacun de nous. Nous sommes des êtres aimés qui deviennent des êtres épris du Christ. La conséquence, comme on le voit chez les couples d’amoureux où l’un aime ce que l’autre aime, c’est que nous devons aimer ce que le Christ aime. Et pas seulement : nous devons aimer comme Lui aime.
Donc nous devons vivre le Christ comme un idéal de vie. Et que veut dire que le Christ est un idéal de vie ? Que c’est un idéal dans notre façon de traiter les personnes, dans notre façon de vivre l’affection, de concevoir la vie, de regarder les choses et les personnes. Notre façon de vivre nos relations en famille, en paroisse, en communauté sur notre lieu de travail. Le Christ en tant qu’idéal de vie pose deux caractéristiques – ce ne sont pas les seules mais aujourd’hui nous soulignons celles-ci – : la gratitude et la gratuité.
Un cœur reconnaissant est toujours un cœur fidèle et la capacité d’être reconnaissants, de dire « merci » est signe – selon moi – d’une maturité chrétienne.
Il y a des moments dans la vie – je crois que ça vaut pour tout le monde – où l’on expérimente déjà ici-bas, sur terre, le ‘ paradis’, la vraie grandeur et beauté de l’homme : c’est quand on se sent aimé par quelqu’un (maman, papa, fiancé /e, épouse, époux). Une expérience d’amour, le vrai, celui du cœur, que je n’ai aucun doute de pouvoir comparer à un ‘avant-goût’ de Paradis et de dire que la meilleure façon d’y goûter est de dire : « Merci », reconnaissant que nous ne nous faisons pas tout seul, que tout nous est donné. La gratitude déclenche alors en nous la gratuité : tu aimes sans penser être aimé. Tu regardes l’Autre et vers l’autre comme la Vierge regarde le Christ : non pas parce qu’il lui appartient mais parce qu’il existe.
Ceci est de la pureté absolue. Nous faisons humblement l’effort de nous imaginer dans cette pureté absolue. Une pureté de gratuité qui rend la vie incorruptible : dans la gratuité la relation humaine n’est pas caduque, car avec le Christ, en Jésus Christ, on n’est pas ensemble par intérêt, par calcul, par avantage personnel, mais par foi et par amour.
Certes, l’amour de Dieu est le plus grand et le premier : le primat de Dieu est affirmé sans hésitation. L’amour de l’homme vient après. Mais en disant que le second est semblable au premier », Jésus affirme le lien très étroit qui unit les deux commandements.
Certes, la mesure n’est pas la même: on aime Dieu « de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit ». On aime l’homme « comme soi-même ». La totalité n’appartient qu’au Seigneur : Lui seul doit être adoré. Mais l’appartenance au Seigneur ne saurait être sans amour pour l’homme. Il ne s’agit pas de deux amours parallèles, mais tout simplement côte à côte. Et il ne suffit pas non plus de dire que le second se fonde sur le premier. Beaucoup plus : le second concrétise le premier.
Nous voyons un bon exemple de cette manière de vivre ces deux commandements chez les Vierges Consacrées dans le monde. Leur mode de vie et leur façon d’être partent de leur consécration à Dieu et de leur façon de toujours parler de Dieu, à travers surtout leur témoignage de vie. Ces femmes montrent que Dieu doit toujours être mis à la première place et que l’être humain est fait pour Dieu: voilà ce que l’on ne doit pas oublier, même là où la pauvreté et l’injustice sont grandes, là où la société tend à se construire sans Dieu et ceci toujours contre l’homme.
Ces consacrées vivent leur vie comme une mission et, avec la grâce de Dieu, elles montrent qu’il est possible d’aimer de manière chaste, de pardonner complètement, de servir gratuitement et joyeusement. Chez elles le cœur a pris les commandes, mais ce cœur est le Cœur du Christ.(cf rituel de consécration des vierges, autre formule de bénédiction finale, annexe 7 : l’évêque prie : « Dieu a fait naître et grandir en vos cœurs le dessein de lui consacrer votre vie. Que sa grâce vous aide à répondre jour après jour aux exigences de votre vocation ; Qu’Il vous établisse comme signe et témoin de son amour ».)
Lecture patristique
Saint Augustin (354 – 430)
Homélie sur le plus grand commandement
Sermons 14, 1-2, PLS 2, 449-450
Je sais, mes bien-aimés, quelle excellente nourriture vos cœurs puisent chaque jour dans les exhortations de la sainte Ecriture et les richesses de la parole de Dieu. Néanmoins, la ferveur de notre affection mutuelle me pousse à dire à votre charité quelque chose au sujet de l’amour. Comment pourrais-je parler d’autre chose que de l’amour? En effet, celui qui veut parler de l’amour dans la lecture publique et l’homélie n’a pas besoin de choisir un passage particulier de l’Écriture: qu’il ouvre la Bible à n’importe quelle page, elle chante les louanges de l’amour.
J’invoque sur ce point le témoignage du Seigneur lui-même. Voici, d’après l’évangile, ce qu’il a répondu à l’homme qui l’interrogeait sur les deux plus grands commandements de la Loi. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Puis, pour éviter qu’on ne cherche dans les livres saints autre chose que l’amour, il a ajouté ceci: Tout ce qu’il y a dans la Loi et les Prophètes dépend de ces deux commandements (Mt 22,37.39-40). Si la Loi et les Prophètes dépendent entièrement de ces deux commandements, n’est-ce pas bien plus vrai encore de l’évangile?
Car l’amour renouvelle l’homme. L’amour crée vraiment l’homme nouveau, comme la convoitise fait le vieil homme. Aussi le psalmiste, luttant contre ses passions, se lamente: J’ai vieilli parmi tant d’adversaires (Ps 6,8). Et le Seigneur lui-même laisse entendre que l’amour appartient à l’homme nouveau, lorsqu’il dit: Je vous donne un commandement nouveau: c’est de vous aimer les uns les autres (Jn 13,34). <>
Il y a eu, même au temps passé, des hommes qui ont aimé Dieu d’un amour désintéressé. En le désirant avec ardeur, ils ont purifié leur cœur. Ils ont ôté le voile des anciennes promesses, si bien qu’ils ont contemplé la figure de la nouvelle Alliance encore à venir. Dans tous les commandements et les promesses de cette Alliance, qui étaient destinés au vieil homme, ils ont reconnu les figures de l’Alliance nouvelle, que le Seigneur devait conduire à leur terme dans les derniers temps. La parole de l’Apôtre est très claire: Ces faits, dit-il, leur arrivaient en figure, et l’Ecriture les a racontés pour nous avertir, nous qui voyons arriver la fin des temps (1Co 10,11).
Quand vint le temps de cet accomplissement, les prédicateurs de l’Alliance nouvelle se mirent à l’annoncer avec une clarté parfaite. Ils expliquèrent et interprétèrent ces figures pour que soit manifesté le sens nouveau des anciennes promesses. <>
Ainsi, l’amour était présent en ces temps anciens comme il l’est maintenant. Mais il était alors plus secret, et la crainte, plus apparente, tandis que l’amour est maintenant plus manifeste, et la crainte est moindre. En effet, la crainte diminue à mesure que l’amour augmente. Oui, vraiment, l’âme s’apaise quand l’amour grandit. Et quand l’âme est dans une complète tranquillité, il n’y a plus de place pour la crainte, comme le dit aussi l’apôtre Jean: L’amour parfait chasse la crainte (1Jn 4,18).
NOTES
[1] Il est utile de rappeler que les rabbins avaient tiré de la Torah quelque 613 préceptes, de manière à appliquer à toutes les situations possibles de la vie les normes toujours prioritaires des 10 commandements. Bien entendu, même le juif le plus rigoureusement pratiquant devait s’égarer dans ce foisonnement de prescriptions, donc les maitres juifs essayaient de déterminer une hiérarchie, d’opportunes distinctions mais surtout un principe unificateur pour tous les préceptes : d’où la question posée à Jésus.
[2] Dans le Nouveau Testament le mot « psyche » = âme est utilisé pour indiquer la vie, une vie authentique, la personne. Voir brève description, mais claire et complète, dans le Dictionnaire Critique de Théologie édité par Jean-Yves Lacoste au mot « âme-cœur-corps ». Tenons compte du fait qu’avec les mots « cœur, âme, esprit, forces » Jésus tient moins à faire une leçon d’anthropologie en listant les différentes facultés de l’homme impliquées dans l’amour, qu’à à insister sur l’unique chose importante qui est celle d’aimer Dieu de tout son être.
Zénit
Sœur Joséphine Sieta
En ce mois d’octobre 2020, le Pape nous demande de prier pour qu’en vertu du baptême, les fidèles laïcs, en particulier les femmes, participent plus aux instances de responsabilité de l’Eglise.
Sœur Joséphine Sieta
Au cours du mois de Mai 2020, les sœurs de la Communauté Notre Dame d’Accueil/Butare, s’était confiée à la Vierge Marie, implorant sa protection maternelle sur toute leur Congrégation, leurs familles biologiques respectives, ainsi que sur tous ceux qui leurs sont chers.
Les soeurs de la Communauté Notre Dame d’Accueil/Butare avaient essayé d’exprimer leur dévotion sous diverses manières à la Vierge Marie, telles que la décoration de la chapelle en bleu avec des tissus portant son image et l’intensification des prières à son adresse.
A la fin du Mois marial, ces sœurs ont expérimenté leurs interventions dans leur vie quotidienne parce que les nouvelles de leurs consœurs de partout étaient bonnes et réjouissantes, voire même les échos venant de leurs familles étaient rassurantes. Certains de leurs frères et sœurs qui étaient malades ont retrouvé la bonne santé.
De par toutes ces grâces offertes par la Vierge Marie, ces sœurs ont trouvé normal de l’honorer par une célébration spéciale de la clôturé du mois lui dédié.
Cette célébration a été faite en deux temps : D’abord, Samedi le 30 Mai par une procession avec sa statue de Marie dans leur parcelle, en récitant le rosaire complet bien animé avec des chants en différentes langues qui s’est terminée à la chapelle par l’office à la Vierge bien animé aussi, puis le Dimanche 31 par une adoration combinée à l’office et le chapelet.
C’était bien de prier, et chacune d’elle a aimé. Les soeurs de la Communauté Notre Dame d’Accueil/Butare lui ont dit encore une fois de plus merci et lui ont demandé de continuer à les protéger, elles et tous ceux qui leur sont chers.
Sœur Marie UWAMBAJIMANA, Communauté N.D. de la Providence de Bujumbura
En date du 09 Juin 2020, à 17h40, les Soeurs de la charité de Jésus et de Marie (SCJM)/Communauté Notre Dame d’Accueil/Butare ont eu une grande joie d’accueillir son Excellence Monseigneur Philippe Rukamba, Évêque du Diocèse de Butare, venu leur rendre visite.
Dans son adresse, son Excellence a fait savoir que depuis l’avènement du confinement causé par la crise de la pandémie du Covid-19, il se sentait touché et préoccupé par la vie des consacrés de son Diocèse. C’est dans ce cadre qu’il a entamé, depuis plus d’une semaine, des visites des prêtres puis des communautés religieuses.
En ce jour il avait planifié de visiter cinq communautés et il en était à la quatrième, celle de la Communauté Notre Dame d’Accueil/Butare. Monseigneur a passé avec elles une bonne heure et leur a encouragé à prier sans relâche, et à garder la foi en Jésus, sans toutefois négliger les mesures de prévention promulguées par le gouvernement. Il leur a ensuite laissé entendre que l’Eglise est dans le pourparler avec le gouvernement pour obtenir l’autorisation de la réouverture des églises.
Son Excellence Monseigneur Philippe Rukamba a passé une cinquantaine de minutes avec ces sœurs, jusqu’à 18h30. Et le temps qu’il a passé avec elles leur a permis de profiter de lui un message vraiment pastoral qu’elles ont trouvé peint de conseils. Et à leur tour, elles lui ont indiqué être très reconnaissantes.
Signalons qu’avant de leur quitter, Son Excellence Monseigneur Philippe Rukamba a prononcé pour elle une prière de bénédiction, et leur a alors pris congé pour continué son programme la journée en allant visiter la dernière communauté.
Sr. Yvonne Ngomba wa Lukusa, SCJM/Communauté Notre Dame d’Accueil/Butare
Sœur Marie UWAMBAJIMANA, SCJM, Communauté N.D. de la Providence de Bujumbura
Depuis une semaine, les mesures préventives contre Coronavirus dans notre pays, le Rwanda, se sont peu relâchées, bien qu’il y ait eu récemment deux décès dus à cette pandémie. Le nombre de personnes affectées a légèrement augmenté, mais beaucoup sont également guéris.
Au Rwanda, il y a quelques cas de Coronavirus, mais la vie continue comme d’habitude: les bus circulent dans les quartiers…! C’est seulement dans les zones où il y a beaucoup de cas de Covid-19 que les mesures de confinement sont observées. Ces zones sont complètement fermées. Aussi, les églises et les écoles restent fermées. Les autorités restent très vigilantes et les gens sont très disciplinés.
Et dans le pays voisin, le Burundi, où nous avons aussi une communauté, c’est comme si la population vit par contre dans un autre monde: il y a quelques cas de Coronavirus là-bas, mais la vie continue comme d’habitude, comme si de rien n’était.
Chez les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie au Rwanda-Burundi, nous continuons avec plus de ferveur nos actes de charité envers les personnes affectées, et prions encore avec plus de ferveur. Nous nous souvenons surtout de nos sœurs dans les pays où elles sont les plus touchées par cette pandémie, et restons unies à toutes nos sœurs et à tous les peuples du monde.
Sœur Marie UWAMBAJIMANA, Communauté N.D. de la Providence de Bujumbura
En dates du du 08 au 09 Février 2020, à la maison vice-provinciale « Notre Dame de Kibeho », les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie au Rwanda-Burundi ont tenu une Assemblée ordinaire annuelle pour évaluer les activités de l’année 2019 et planifier les activités de l’année 2020. Les activités se sont déroulés dans la salle de la communauté.
L’Assemblée a débuté à 6h00 du matin, par l’adoration, suivi de la Messe à la paroisse de Nyamata. Ensuite, Sr. Colette a animé la prière d’ouverture. Et le mot d’accueil et de bienvenu à toutes les sœurs a été prononcé par la Supérieure Vice provinciale, Sr Mary Paul.
La Conseillère Vice-Provinciale a expliqué les activités du jour en présentant l’horaire. Et puis, la Vice-Provinciale a fait l’exposé sur la contemplation dans l’action, avec comme thème « Promouvoir un style de vie intégré » (1ère orientation CG 2017). Elle a ensuite expliqué l’importance de la prière dans la vie religieuse des consacrées. Elle s’est appuyé sur le message de Mère Hostia que les âmes de prière sont les meilleurs apôtres.
Aussi, quelques vidéos d’illustration ont été projetées pour montrer comment le diable s’accapare les personnes qui n’ont pas la relation profonde avec Dieu.
« La prière nous aide à avoir une vie équilibrée qui s’exprime dans notre façon être et d’agir, dans nos attitudes, dans nos choix, nos décisions avec nous et avec Dieu », a-t-elle indiqué. Elle a insisté sur le fait que les personnes consacrées ne devraient pas s’excuser en disant: « Mon travail est ma prière » alors que c’est la prière qui commence, afin d’éclairer et guider leur travail.
Par après, elle a donné et expliqué le travail en groupe. Ce travail se rapportait sur les questions concernant l’évaluation de rêves de Dieu sur la Vice-Province que ces sœurs avaient relevé dans l’Assemblée qui avait eu lié le 21 au 22 Septembre 2019.
La Vice Provinciale a donné la place à la Secrétaire pour faire la lecture du PV de l’Assemblée passée. Après, Sr Colette a expliqué le travail qu’on allait faire par communauté pour faire l’évaluation des activités planifiées en 2019 et comment vivre l’année 2020.
Signalons que chacune des Sœurs participantes était contente d’être ensemble avec les consœurs, dans un esprit de l’unité dans la diversité, et d’avoir apporté sa contribution tant physique que morale lors de cette Assemblée.
Sœur Marie UWAMBAJIMANA, Communauté N.D. de la Providence de Bujumbura
La charité, c’est avant tout l’amour du prochain. Dieu nous aime et il attend de nous qu’on aime l’autre comme soi-même. Etre charitable, ce n’est pas seulement donner des vêtements, de la nourriture, de l’argent, etc. C’est aussi donner son temps, savoir écouter et supporter, avoir le sens profond d’autrui et pouvoir répondre généreusement, dans la mesure du possible, à ses cris aussi bien sonores que silencieux.
Au quotidien, je vis la charité quand j’essaie d’être à l’écoute de mes proches, de mes amis, des inconnus, de tout le monde. Se savoir écouté est réconfortant. La charité, c’est l’expression de l’amour de Dieu et du prochain. Cet amour suppose un pas vers l’autre dans une démarche de solidarité et de partage.
Au nom de la charité, nous sommes toujours appelés à dépasser les différences et les apparences. La charité nous donne l’élan nécessaire pour aller vers l’autre, même quand la différence de sa classe sociale, de sa culture, de son origine ou de son apparence peut nous repousser. Cela se traduit par un dialogue fraternel et une écoute qui peuvent préparer un vivre ensemble indispensable pour la vie sociale.
Ce faisant, on est sensible à la présence de l’autre, qui nous invite à partager ce qui est important pour lui, ses joies comme ses peines!
Super omnia caritas!
Abbé Jean-Paul MANIRIHO